Confidence d'un pied cassé


 

 

Confidences d’un pied cassé 






Le livre "Confidences d'un pied cassé" édité par Treize Avril éditions sortira le 13 Avril 2017. La souscription aura lieu dès le mois de février. N'hésitez pas à vous rendre sur la page Facebook de Treize Avril Editions ou le site internet http://treizeavril-editions.fr/

 

Exposition à l'Hôpital de Laveran, à Marseille, de juin à octobre 2013 : 



Cette exposition retrace des récits de vie sur la handicap moteur en centre de rééducation et le parcours de guérison.


Exposition à l'Hôpital de Laveran, à Marseille, de juin à octobre 2013 :


1er panneau / 10




dans les couloirs

les portraits




Revue de Presse sur l'exposition de 2013 : 



Reportage sur France 3 par Valérie Chénine et Emmanuel Zini


article sur L'Hebdo Marseille du 5 au 11 juin 2013

Marie Le Marois:
Ses croquis sont crus et poétiques; ses traits puissants et délicats. Avec ses pastels, Sabine Besançon-Pette joue les contrastes pour colorer l'univers douloureux des cassés : l'annonce du handicap, la traversée du miroir où la vie bascule suite à une maladie ou un accident. Elle nous livre avec délicatesse cette intimité, les déchirures, les membres coupés, les cicatrices, la souffrance de l'accidenté, le kiné qui redonne vie au corps blessé. Des instants de vie cachés au public. Personne, autres que les patients, ne peut rentrer dans la salle de rééducation. Sabine, oui. Cette jeune femme au sourire éclatant, graveuse sur métal et maman de deux enfants, a été amputée de la jambe droitesuite à une maladie. Pendant un an et demi, elle a sillonné les couloirs de deux centres de réducation dont l'Hôpital de Laveran à Marseille. Dessiner les chairs nues déballées, "ce Kamasûtra de la guérison", a été en quelque sorte de l'art thérapie pour elle et pour ses sujets. "Les langues ses sont déliées, les histoires ses sont racontées jusqu'à la confidence". Des témoignages magnifiques et bouleversants. 







Livre d'or :

Histoire d’une rencontre par J. W.
Chronique de ma visite de l’expo d’un pied cassé
Je me suis arrêté au milieu de ce grand couloir entre cafétéria et soin prenant le temps de regarder au-delà du regard ce qui se passait d’insolite. Tu étais là, au milieu de ce grand couloir, une personne très affairée un petit chariot avec pleins de papiers. J’étais comme scotché en double face, il se passait quelque chose à l’intérieur et il se passait quelque chose à l’extérieur.
Nous partageons sur l’expo mais aussi sur nous, mon boulot d’accompagnement, de formation pour la re-mobilisation et l’émergence des projets professionnelles de personnes « reconnues travailleurs handicapés », là où tout reste à faire, à refaire.
A mon tour j'essaye de partager ces quelques mots : comment ton expo me touche par tes beaux textes, par ces pastels racontant l'instant, le regard complice sur un monde sans concession comme un arrêt sur image, sur des temps partagés. On s'est fait la bise, on se dit au revoir. J’avoue avoir été touché, par notre rencontre Sabine – femme – artiste - passeur d’histoire : quelques heures plus tôt pour le scotchage-accrochage et autour de l'expo elle même. Une exposition qui expose en plein cœur, qui m' entraîne vers d’autres rencontres. Prendre la plume pour revisiter ces quelques heures de notre rencontre et de cette expo a été un étrange voyage intérieur d’une grande intensité. Assez inhabituel.



Propos recueillis après la visite d'une classe d'art-thérapie le 03/07/2013 :
-J'ai aimé cette exposition, vos dessins et votre courage envers la maladie.
-Vous êtes une vraie artiste. Les dessins étaient très expressifs.
-Bel hommage à tous les spécialistes qui vous ont entouré durant cette période.
-C'était une belle expérience qui m'a donné à réfléchir sur mon propre sort.
-Le sujet était un peu dur mais émouvant. Une réalité que l'on a pas l'habitude de montrer.


du 07/06/2013
http://www.endoume.fr/2013/06/07/les-100-dessins-de-sabine-au-pied-casse/


du 19/06/2013
Auteur : BCISSA/ Alexandra Caussard
http://www.defense.gouv.fr/actualites/articles/confidences-d-un-pied-casse-exposition-sur-la-kinesitherapie

A travers une centaine de dessins accompagnés de témoignages, l’artiste et restauratrice d’œuvres d’art Sabine Besançon-Pette raconte le séjour en kinésithérapie qui a suivi son amputation, à l’ Institut des Invalides à Paris et à l ’Hôpital d’instruction des armées de Laveran à Marseille. L’exposition, malicieusement baptisée « Confidences d’un pied cassé », vient d’être inaugurée à l’HIA Laveran où elle prendra ses quartiers jusqu’au 10 octobre prochain.

« Suite à une maladie, j’ai été amputée de la jambe droite en juin 2011. Je suis revenue à la vie le jour où l’on m’a mise sur une chaise roulante ». C’est ainsi que commencent les « Confidences d’un pied cassé », une exposition dans laquelle l’artiste Sabine Besançon-Pette raconte en dessins son parcours à l’Institut des Invalides à Paris et l’Hôpital d’instruction des armées de Laveran à Marseille. « Une fois l’intervention chirurgicale passée, une fois l’épreuve surmontée après un long séjour hospitalier, l’handicapé arrive en salle de kinésithérapie. C’est le temps de la rééducation. Or, la salle de kinésithérapie est un huis clos dans lequel l’handicapé se réfugie et réapprend les nouveaux codes de son existence[…] ».

Grâce à ses croquis, Sabine Besançon-Pette retrace les étapes de sa kinésithérapie. Elle raconte le nouveau quotidien de l’handicapé, entouré « d’une panoplie de soignants » ; elle revient sur cette période de doute « qui engage de grandes discussions sur les raisons de l’existence, la vie, la mort, l’amour ». Elle dépeint la complicité avec les soignants et le processus de réconciliation avec son corps qui se fait au travers des gestes du kiné ou de l’ergothérapeute, les premiers « à toucher ce qui est cassé et donc ce qui est rejeté ». « Cette exposition est ma manière d’élargir les heures de visite, elle est un clin d’œil à ceux qui vivent le handicap, un encouragement à ceux qui y entrent, un remerciement à ceux qui le soignent».
Exposition « Confidences d’un pied cassé », du 10 juin au 10 octobre 2013, dans le grand couloir central de l’ HIA Laveran à Marseille.