Pour le retour du printemps, nous célébrons le décor, l'espace, les contours, et parfois même le temps qui passe.
Rejoignez-nous à l'atelier pour le vernissage, le Vendredi 20 Mars, de 18h30 à 22h30, puis jusqu'au 20 Mai.
Les auteurs:
" Bruno
Lemesle pratique la photographie et le cinéma « documentaire de
création ». L'alternance de l'un à l'autre mode d'expression lui permet,
selon la nature des projets, de son désir du moment, de satisfaire la
nécessité d'un travail individuel ou collectif.
Il aime errer dans les rues, capter la vie sur le vif, saisir des
regards, attendre, deviner la lumière, la capturer le temps d’un
instant. Ses thèmes préférés sont la ville et ses quartiers (collection «
Salut Barbès ! », film « La Goutte d’Or – vivre ensemble »), le travail
des artisans et des artistes (film « Les musiciens de l’étrange »), les
métiers. Il a consacré plusieurs années au cirque avec la réalisation
de cinq films documentaires dont « Une vie de cirque », « Alexis Gruss,
maître écuyer »."
Son site: http://www.brunolemesle.book.fr/
" Après une première vie de médecin cancérologue et de chef d'entreprise, Sylvie Brossel se refait une santé en devenant une photographe amoureuse du rien (la Camargue) comme du tout (un ciel d‘été après le Mistral).
Dans son environnement immédiat, on compte trois chats, un âne, une
jument, un abonnement à Amazon et des Mac parce que « les PC j’y
comprend rien » ce qui montre un esprit de dissimulation poussé.
Elle aime : la cuisine faite par les autres, New York et la Californie,
Viviane Mayer et la musique de Barry Lindon, les félins et les
ongulidés, les petits-enfants et La Montagne Magique. Elle tolère qu’on
dise « ouistiti »."
" Multi-instrumentiste
de la vie, Jean Pialoux, Sétois d’adoption, propose plusieurs entrées à
son travail. Première corde à sa guitare: il vibre pour la calligraphie
japonaise, qu’il pratique, et dont il tire son goût du noir et blanc et
une esthétique de la pureté des lignes. Corde medium: il a pratiqué le
métier d’urbaniste pendant quelques décennies, au cours desquelles il a
beaucoup fréquenté le dos des villes, abords d’autoroutes et de gares
TGV, friches diverses. Ces espèces d’espaces, il y voit une poésie, des
potentiels, une beauté qu’il essaie de rendre visible dans ses tirages.
Sonorités graves: la littérature, et pour commencer le roman noir. Il
fait des photos pour retrouver les émotions qu’il a reçues d’Izzo, de
Malet, de Tardi. En ligne de basse, l’amour de la mer et des bateaux,
une humilité toute japonaise dans son rapport au monde animal. Tout cela
donne un accord en mi mineur, lorsqu’à trois heures du matin, au bord
de l’étang de Thau, alors qu’il attend qu’un loup ou une anguille morde à
sa ligne, les gens que l’on ne croise qu’à ces heures-là apparaissent,
le temps d’un cliché, d’une discussion ou d’une rencontre."